L'agresseur de Vendin-le-Vieil a été transféré à Sequedin, intervention du "GIGN pénitentiaire"

Christian Ganczarski, le détenu à l'origine de l'agression de trois surveillants à la prison de Vendin-le-Vieil, a été transféré dans la nuit à la prison de Sequedin. Alors que les équipes pénitentiaires ont refusé de le prendre en charge ce matin, l'équipe régionale spécialisée a du intervenir.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après avoir été présenté à un juge antiterroriste et mis en examen pour tentatives d'assassinat, le détenu Christian Ganczarski, accusé d'avoir agressé trois surveillants à la prison de Vendin-le-Vieil, jeudi, a été transféré dans la nuit à la maison d'arrêt de Sequedin. "Il est arrivé à 3h30 et l'équipe de nuit l'a pris en charge", précise Sébastien Corcelis, délégué Force ouvrière à Sequedin. 


Ce matin, les nouvelles équipes ont en revanche refusé de prendre leur service, évoquant le manque de moyens et de sécurité quant à la prise en charge de ce détenu dangereux. "On a déjà eu des détenus violents, dangereux, mais jamais des détenus qui essayaient de nous tuer", avance le délégué syndical.

Christian Ganczarski se trouve pour le moment dans le quartier disciplinaire. Il sera ensuite probablement placé à l'isolement.


Intervention du "GIGN pénitentiaire"


"Concrètement, on ne peut pas le prendre en charge dans des conditions de sécurité. On a donc demandé l'intervention des ERIS (Equipes Régionales d'Intervention et de Sécurité ndlr)."

Ces équipes, parfois surnommées le "GIGN pénitentiaire", sont davantage préparées et équipées pour intervenir en cas de tension dans un établissement pénitentiaire. Après l'accord du directeur interrégional de l'administration pénitentiaire, Alain Jégo, les ERIS sont arrivées à Sequedin en début de matinée pour prendre en charge le détenu. 

"On espère qu'on ne le gardera pas longtemps", souffle Sébastien Corcelis. "C'est ce qu'on nous a dit, mais il est déjà arrivé qu'on nous dise ça et qu'on garde le détenu pendant 6 mois..." Les ERIS devraient rester sur place le temps de trouver une solution dans le temps. 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information