Dans l'Aisne, des voleurs démontent un abribus et l'emportent

Dans la nuit du 23 au 24 mai dernier, à Martigny dans l'Aisne, des voleurs ont littéralement démonté et emporté l'un des cinq abribus de la commune. La municipalité a porté plainte.


On sent un peu de lassitude dans la voix de Jérôme Duverdier. Au téléphone, le maire de Martigny dans l'Aisne ne cache pas son découragement : "honnêtement je n'ai pas trop d'espoir de le retrouver. Je devais le faire graver au nom de la commune justement pour qu'on sache à qui il appartient si on se le faisait voler. Mais je n'ai pas eu le temps."
 
Car dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 mai, l'un des 5 abribus de cette petite commune de 440 habitants a été volé. Destiné aux arrêts des bus scolaire, il a été littéralement démonté de la structure de béton sur laquelle il reposait : 
 
"Il était fixé au sol avec des pièces métalliques, explique Jérôme Duverdier. Donc les voleurs ont certainement dévissé ces pièces pour emporter l'abribus." Pour Monsieur le maire, les coupables ne sont pas à chercher dans sa commune : "on est près de la départementale 1043. Et l'abribus était visible par tous ceux qui passent. Donc c'est probablement quelqu'un qui l'a repéré. Avec quelques aménagements, ça peut faire un abri de jardin, un abri à bois ou même un poulailler. C'était un beau petit abri en bois, il a éveillé la convoitise." La mairie a porté plainte auprès de la gendarmerie.


Un coût pour le budget de la commune

Ce n'est pas la première fois que l'abribus situé à cet emplacement est la cible de mauvais comportement : "celui d'avant avait été vandalisé plusieurs fois et à la fin, il n'était plus sécurisé, raconte Jérôme Duverdier. On l'a remplacé en octobre 2019 par celui qui a été volé. Il avait été fabriqué dans un ESAT (Etablissement et Service d'Aide par le Travail, ndlr) en Bretagne."

Une anecdote pour beaucoup mais un coût dans le budget d'une si petite commune : "on l'a payé un peu plus de 1000 euros hors taxes. On est assurés mais il y a une franchise de 860 euros, confie le maire. On va réfléchir puisqu'il ne sera pas utilisé avant septembre. Soit un arrêt sans abri soit un abri en parpaings comme ça on est sûrs qu'il ne bougera pas"
 
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