Des salariés de l'usine de fabrication de sandwiches et de salades Daunat à Chambry (Aisne) sont en grève depuis une semaine pour obtenir l'amélioration de leurs conditions de travail et une augmentation de salaires, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Quand la grève a débuté le 2 avril, une dizaine de personnes avaient cessé le travail avant d'être rejoints chaque jour par d'autres salariés. Ainsi, mardi, environ 80 des 362 employés de l'usine étaient en grève selon Maryse Treton, secrétaire CGT de La fédération nationale agroalimentaire et forestière (Fnaf).
"Des salariés en grève ont installé un barrage empêchant les camions d'entrer" et "les lignes de production de cette usine étaient à l'arrêt" mardi, a-t-elle affirmé.
#Laon aujourd'hui nous soutenons les salariés de Daunat en grève depuis lundi. #Unité #ConvergenceDesLuttes #CGT #PCF
— Yan Ruder (@YanRuder) 7 avril 2018
Bravo à eux pour leur courage et leur détermination. pic.twitter.com/KI2Y6V3MKP
Parmi les revendications des salariés figurent "une augmentation de salaire de 150 euros par mois", "la reconnaissance de leurs compétences", des "investissements pour l'amélioration des conditions de travail" et une "organisation qui ne prévoit plus de travailler six jours sur sept", liste la Fnaf CGT dans un communiqué.
"Les agents de production doivent être à la disposition de l'entreprise six jours sur sept, donc aucune vie de famille. Leurs conditions de travail sont déplorables, des lignes de fabrication souvent en panne (...) des salaires ridiculement bas qui ne tiennent pas compte de leurs compétences et savoir-faire", dénonce le syndicat.
Mardi, la direction a proposé aux salariés "une prime mensuelle de 70 euros indexée sur des critères objectifs et atteignables". Cette proposition n'a pas été acceptée par les salariés et fait donc l'objet de contre-propositions actuellement en discussion, a indiqué l'entreprise dans un communiqué.