Éleveur laitier en Thiérache, un rêve devenu réalité pour Jean-Christophe Grandin

Il en rêvait, il l'a fait. Jean-Christophe Grandin s'est installé il y a 8 ans au Nouvion-en-Thiérache en tant qu'éleveur laitier. Malgré les difficultés, le métier reste toujours attractif. Dans l'Aisne, 80 jeunes agriculteurs se sont installés en 2018.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Quel avenir pour les jeunes agriculteurs ? Le monde agricole connait des difficultés et pourtant le métier est toujours en vogue dans l'Aisne.
En 2018, 80 jeunes agriculteurs se sont installés dans le département et ces cinq dernières années, 860 projets ont même été étudiés
. 
 

Éleveur, un rêve devenu réalité


Il y a 8 ans, Jean-Christophe Grandin s'est installé au Nouvion-en-Thiérache. Ce fils d'enseignant garde en mémoire les bons moments passés dans la ferme de ses grand-parents. Il se souvient du prix du lait. À raison de 2 francs le litre, le prix n'a quasiment pas évolué.

"On fait ça par passion. Là, le veau, on va le garder, on va le rentrer dans une case, on va s’en occuper pendant 3 semaines. S’il est malade, on va le soigner. Tout ça pour le vendre 30 euros, alors qu’il nous aura coûté 50 ou 60 euros à éleverconstate le jeune éleveur.
 

Une remise en cause permanente


Parallèlement, le coût de la nourriture pour les animaux augmente, le diésel aussi ainsi que le prix des machines agricoles. Jean-Christophe n'a qu'une solution pour durer, augmenter la production laitière. Elle a doublé sur l'exploitation.
"On aime bien se reposer sur ses habitudes. En fait, il faut constamment évoluer, constamment changer, constamment se remettre en question" souligne l'éleveur. 

Malgré les difficultés, la passion reste intacte. Pour rien au monde, Jean-Christophe Grandin ne reviendrait en arrière, même s'il espère encore que les choses changent. "Il nous manque un fil conducteur, que nos politiques disent un peu où il faut aller et où ils nous emmènent. Il n'y a vraiment pas de loi agricole aujourd'hui".

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information