Des trésoreries publiques menacées de fermeture dans l'Aisne

Dans le département de l'Aisne, 23 trésoreries publiques ont fermé ces 15 dernières années. Les organisations syndicales relancent l'alerte. Elles craignent une nouvelle hémorragie dans les années à venir. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le 22 mars dernier, 52% des agents des finances publiques étaient en grève dans le département de l'Aisne. Une intersyndicale craint de nouvelles fermetures de trésoreries dans les prochaines années.
"Vous n'avez encore rien vu. Concrètement, cela signifie que nous allons perdre 200 emplois dans l'Aisne. Dans le privé, nous appellerions cela un plan social", précise Sandrine Beltran, secrétaire départementale Solidaires Finances Publiques Aisne.

"Toutes les missions sont concernées, dont les trésoreries pour la partie gestion des collectivités locales, gestion des hôpitaux, des offices HLM, etc ...donc l'état des lieux, c'est 0 présence physique des finances publiques dans l'Aisne à l'horizon 2022 - 2030", ajoute Marie-Pierre Borel, secrétaire départementale CGT Finances publiques Aisne.

Sentiment d'abandon des campagnes


A Coucy-le-Château, la trésorerie a fermé le 1er janvier. Désormais, les riverains doivent se déplacer à 12 km, à Anizy.
Cette fermeture s'ajoute à la longue litanie des services publics qui disparaissent. 
"En l'espace d'un an, on a eu la fermeture de l’office de tourisme, le trésor public, le regroupement de la communauté de communes avec une partie qui va partir définitivement sur un autre chef-lieu et il y a toujours la menace de la réduction d’horaires de la poste du village et voire à la longue une fermeture", s'inquiète un buraliste.

Le sentiment d'abandon des campagnes fait écho à l'exaspération des syndicats.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information