En lien avec le Sommet international de la francophonie qui aura lieu à la Cité internationale de Villers-Cotterêts les 4 et 5 octobre, l'émission littéraire de France 5, La Grande Librairie s'y est installée pour son enregistrement. Elle sera diffusée le mercredi 2 octobre.
Dix caméras, cinquante techniciens, deux prix Goncourt, une académicienne... La Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts accueille l'enregistrement de La Grande Librairie, l'émission littéraire de France 5.
Elle sera diffusée le 2 octobre prochain et présentée par Augustin Trapenard, aussi pétillant, sympathique et humble à la télé que hors antenne : "Entre les trous dans les cheveux, les taches de vieillesse, rien ne va !", s'amuse le journaliste devant l'audience alors qu'une coiffeuse lui replace une mèche.
Un décor unique
À la tête de la plus grande librairie de France depuis deux ans, le journaliste amoureux des mots n’en avait plus qu’un à la bouche quand il a visité la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts avec ses amis : "J’ai été tellement ébloui et mes amis pourraient en témoigner, je leur ai dit, ce serait le rêve de tourner ici une émission de La grande librairie, avoue-t-il dans un grand sourire. C'est une émission de service public à la gloire de la littérature, mais aussi des mots, des phrases, de la beauté et de la richesse de la langue française".
C'est presque la définition de la Cité de Villers-Cotterêts. Qui doit d’ailleurs une partie de son succès, ses objectifs de fréquentation déjà dépassés, à l’accueil de ce genre d’événements.
"Là, vous avez une espèce de rencontre entre ces autrices et ces auteurs qui viennent de partout dans le monde, avec leur langue française, sous ce ciel lexical, dans cette grande librairie à la Cité internationale de la langue française. On est un peu dans une francophonie rêvée !", selon Paul Rondin, le directeur des lieux.
Une émission en public
Pour que le rêve se réalise, il fallait un public. Une annonce a été passée dans la presse locale. Occasion saisie par ce fidèle téléspectateur : "ça fait connaître le département de l’Aisne et en plus, ça permet de faire découvrir la littérature. Donc, c'est une excellente chose", explique Sylvain Rêve.
"Moi, j'entends bien les invités. Est-ce que ça vous va en régie ?", demande Augustin Trapenard avant le lancement du compte à rebours de l'émission.
Début de deux heures d’échanges et de lectures sur les défis des cultures francophones. Un conducteur discrètement orchestré par une pièce maîtresse, l’assistante du réalisateur. "Il y a des petites missions à faire par-ci par-là, lancer des applaudissements, déplacer une jeune fille pour qu'Augustin puisse s'installer à côté d'une spectatrice", nous montre Noémie Leroy.
Cette spectatrice, c'est Yuliana, une jeune Ukrainienne de 12 ans arrivée en France au début de la guerre entre son pays et la Russie et qui trouve que le mot le plus difficile de la langue française est, pour elle, le mot hippopotame.
Mercredi 9 octobre prochain en prime sur France 5, c’est donc la culture qui préfigurera le très politique Sommet international de la francophonie. Un symbole. Une idée de l’essentiel pour faire société.
Édité par Jennifer Alberts / FTV