La voiture du député de l'Aisne Jean-Louis Bricout brûlée : "je serais un peu étonné si c’était un acte volontaire"

Le député de l’Aisne Jean-Louis Bricout a retrouvé sa voiture brûlée, à Guise. Elle a pris feu dans la nuit de jeudi à vendredi 7 juillet. Les gendarmeries de Guise et de Saint-Quentin étaient sur les lieux ce vendredi pour déterminer les causes.

La voiture du député LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), Jean-Louis Bricout, une Peugeot 508, a brûlé dans la nuit de jeudi à vendredi 7 juillet, à Guise dans l’Aisne.

Le feu s’est également propagé à la voiture garée devant, un véhicule du laboratoire médical Synlab.

La Peugeot du député était garée dans la rue Lesur, près de la nouvelle permanence parlementaire de l’élu qui doit ouvrir à la rentrée et qui est actuellement en travaux. Jean-Louis Bricout dormait cette nuit dans les locaux. Il a été réveillé par les voisins vers 1h30 du matin vendredi. "J'ai été réveillé dans la nuit. Les voisins m’ont dit que mon véhicule était en flammes. Ça explosait de tous les côtés."

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Incendie de la voiture de Jean-Louis Bricout, député Liot de L'Aisne ©Cindy Lesur

Dès qu’elle a constaté l’incendie, une voisine a immédiatement appelé les pompiers. "Je ne dormais pas à cette heure-là. J’ai entendu un bruit dans la rue, comme une fuite. Je suis allée à la fenêtre et j’ai vu l’explosion à l’avant de la voiture puis elle a pris feu. Il n’y avait personne dans la rue, aucun bruit. C’est comme si la voiture avait pris feu d’un seul coup. Puis j’ai entendu d’autres explosions. C’était impressionnant", détaille Cindy Lesur, la voisine qui a pris des vidéos de l’incendie avant de les transmettre aux pompiers et aux gendarmes.

Une enquête ouverte par la gendarmerie

Une enquête de gendarmerie est en cours avec des prélèvements et des recueils de témoignages sur place pour déterminer s’il s’agit un acte volontaire ou d’un problème technique de la voiture.

Le véhicule portait, sur le pare-brise, la cocarde tricolore de l'Assemblée nationale et l’écharpe d'élu se trouvait sur le siège arrière, mais elles n'étaient pas forcément visibles de nuit, a noté Jean-Louis Bricout. "Ici, on a des relations amicales, conviviales avec la population car on est perçus comme des élus locaux. Ça se passe bien dans ma circonscription et je n’ai jamais eu de menaces particulières. Je serais un peu étonné si c’était un acte volontaire", relève l’élu, qui reste prudent. "Est-ce que c’est une atteinte à la République, à ses symboles ? C’est difficile à dire tant qu’on n’a pas les résultats de l’enquête. Des prélèvements sont faits pour voir s'il n’y a pas eu un accélérateur d’incendie", ajoute-t-il.

L’élu annonce qu’il déposera plainte, sans savoir à ce stade s'il s'agissait de faits intentionnels.

Un incident qui a lieu dans un contexte sécuritaire. Le gouvernement présentait, vendredi 7 juillet, des mesures pour mieux protéger les élus.

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