Après l'incendie qui a touché Notre-Dame de Paris le 15 avril, des sapeurs-pompiers de Saint-Quentin ont arpenté la basilique de Saint-Quentin ce lundi matin. Ce repérage doit leur permettre d'intervenir plus efficacement en cas de sinistre.
De la nef à la charpente, une visite un peu particulière de la basilique de Saint-Quentin était organisée ce lundi 20 mai pour les pompiers de garde du centre de secours. Un peu plus d’un mois après l’incendie de Notre-Dame de Paris,la vingtaine de professionnels présents ont arpenté les recours de l’édifice, afin de savoir comment réagir si une intervention était nécessaire. « On comprend mieux les soucis qu’ils ont eus à Notre-Dame, souligne l’adjudant Julien Lefebvre, parce qu’une intervention pour feu ici… On ne fera que limiter les dégâts. »
« Il y a l'exiguïté des cheminements qui va nous empêcher d’évoluer correctement avec notre matériel », relève également le sergent-chef Rodolphe Moisson. La visite s’attarde notamment dans la charpente. A 35 m de hauteur, le groupe écoute un conseiller municipal détailler les risques. La structure est en béton, mais au-dessus, s’élève la nef, bien plus vulnérable. Plus globalement, il s’agit d’effectuer un repérage des lieux difficiles d’accès.
Pour les œuvres abritées dans la basilique, des toiles ignifugées devront permettre de réagir rapidement. Un procédé qui peut également servir d’inspiration dans les musées de la région.« Il faut absolument qu’ils connaissent l’endroit où on peut passer. C’est ça le problème : on peut perdre un temps infini à chercher un passage. C’est pour ça qu’on fait cette visite, parce que là, ils voient un peu ce que ça donne. »
Bernard Delaire, conseiller municipal en charge du patrimoine