Uniforme à l'école : trois établissements de Saint-Quentin participent à l'expérimentation à partir de la rentrée 2024

Après Tourcoing, dans le Nord, c'est au tour de la ville de Saint-Quentin d'expérimenter le port de l'uniforme dans trois de ses écoles publiques à la fin de l'année 2024, dans le cadre du plan lancé par Gabriel Attal.

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"On peut parler d'uniforme mais moi j'aime bien aussi le mot de 'tenue unique'." Frédérique Macarez, maire Les Républicains de Saint-Quentin, se réjouit de cette expérimentation.

Évoquée par Gabriel Attal sur les ondes de franceinfo le 6 décembre dernier, ce test sera appliqué dans l'Aisne sur trois écoles de la ville de Saint-Quentin : Metz, Ozenfant et Ferdinand-Buisson.

Une enveloppe estimée à 60 000 euros

Tout comme les écoles choisies à Tourcoing, la municipalité de Saint-Quentin a travaillé en accord avec les directeurs de ces trois établissements, de leur propre volonté. Ce seront près de 600 élèves qui participeront à la phase test.

Selon la première édile, cet uniforme a plusieurs objectifs, notamment de "gommer un certain nombre de différences" et "d'appartenir à un collectif". "Certains métiers nécessitent une tenue professionnelle avec des règles en collectif comme à l'école", souligne-t-elle.

Frédérique Macarez se rend bien compte que ce ne sera pas la méthode miracle pour améliorer les conditions des élèves et des professeurs de l'éducation nationale. "Ça ne sera pas le seul outil qui règlera d'un coup de baguette magique des problématiques sociétales comme le harcèlement", admet-elle.

Lancement en septembre 2024

Et cette expérimentation n'est pas sans coût. "L'enveloppe est estimée à 60 000 euros soit 100 euros par enfant", explique Frédérique Macarez. La moitié sera financée par l'État et l'autre par la municipalité.

Selon nos confrères de franceinfo, le kit de base, pour chaque élève, serait composé de cinq polos, deux pulls et deux pantalons avec une volonté que ces vêtements soient fabriqués dans l'Hexagone. "Ce ne sera pas de l'argent jeté par les fenêtres", assure la mairesse.

La municipalité ne veut pas se précipiter dans le lancement de cette expérience. "Nous préférons attendre septembre 2024 pour être bien prêt", ponctue Frédérique Mascarez.

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