Face à la pénurie de masques, le CHU de Lille teste un masque en tissu en partenariat avec l'entreprise textile Lemahieu. Il ne remplace pas les FFP2 protecteurs, mais serait utile pour le personnel qui n'est pas en première ligne. 7700 couturières ont répondu présentes pour coudre les modèles.
Le CHU de Lille se réjouit en 12 heures, 7700 couturiers et couturières de la métropole lilloise ont répondu présents " Merci à toutes et tous c'est incroyable", a déclaré le centre hospitalier pris de court par cet élan de générosité, il a mis fin à l'appel, en attendant de pouvoir étendre le dispositif.
Les acteurs de la région mobilisés pour proposer des dispositifs de protection complémentaires aux masques jetables #COVIDー19 #Masque #masquesennord https://t.co/xZfLen4VMc
— CHU de Lille (@CHU_Lille) March 22, 2020
"Afin de contribuer aux solutions alternatives crédibles au masque chirurgical jetable, le CHU de Lille a développé et testé en laboratoire un modèle de masque tissu lavabe et réutilisable,"explique le CHU dans un communiqué.
Un modèle qui offre a même protection que des masques chirurgicaux jetables. Un véritable espoir pour l'hôpital et les soignants qui manquent de masques.
Depuis plusieurs jours, des couturières proposaient des tutoriels sur internet à réaliser pour aider les soignants en manque de masques. Une initiative qui était partie du CHU de Grenoble, où un patron avait été communiqué. Mais des voix se sont élevées pour dénoncer "une fausse bonne idée".
Finalement, avec l'aide de l'entreprise du textile nordiste Lemahieu, et des professionnels de santé, le CHU est arrivé à un modèle consensus. D'après nos confrères de la Voix du Nord, la production en pré-série industrielle est lancée ce week-end par le fabricant Lemahieu, qui produira d’abord 3 000 masques par jour, destinés aux personnels hospitaliers.
Pour élargir la production, le collectif Le Souffle du Nord a été mise à contribution et un appel aux bénévoles a été lancé. Des kits avec les tissus déjà coupés sont donc envoyés à des couturiers volontaires pour réaliser au plus vite ce modèle pour les personnels de "seconde ligne".