Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes, avait qualifié le burkini de "profondément archaïque", mais a appelé à le combattre "sans arrière-pensées". Ce jeudi sur iTELE, elle tacle le maire du Touquet qui avait pris un arrêté anti-burkini.
Alors que les arrêtés municipaux sur le port du burkini sur les plages françaises font débat au sein du gouvernement. La ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol a été l'une des premières a dénoncé le burkini. Mais elle estime néanmoins que la lutte contre ce maillot de bain qui couvre l'intégralité du corps des femmes est parfois motivée par des "arrières-pensées". Elle s'est encore exprimée sur ce sujet dans une interview sur iTELE.
"les arrêtés sont destinés à prévenir ou faire cesser un trouble à l'ordre public. Donc ils peuvent être justifiés du point de vue d'un maire qui a cette responsabilité. Mais j'ai aussi observé que ces arrêtés n'avaient pas toujours été pris dans cet esprit, je pense au maire du Touquet qui a pris un arrêté anti-burkini sur des plages où personne n'a jamais vu de burkini".
Arrêtés anti-burkini > "Le maire du Touquet (...) a voulu faire parler de lui", selon la ministre Laurence Rossignol https://t.co/ArMwTFr5eo
— iTELE (@itele) 25 août 2016
Le burkini interdit par arrêté au Touquet et à Oye-Plage dans le Pas-de-Calais
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