L'homme d'affaires nordiste avait déjà repris une conserverie de poisson dans le Boulonnais l'an dernier.
L'industriel valenciennois Pascal Cochez a affirmé mercredi "porter une offre de reprise alternative" à l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve, placée en redressement judiciaire.
"Jusqu'ici, les différents candidats repreneurs se reposaient sur des accords avec Vallourec. C'était sans issue", a déclaré M. Cochez, dont la candidature a été révélée par La Voix du Nord.
#SaintSaulve : l’industriel Pascal Cochez candidat surprise à la reprise d’#Ascovalhttps://t.co/X3VcFl3BhO pic.twitter.com/VJ94HlmhRL
— VDNValenciennes (@VDNValenciennes) 24 octobre 2018
Il précise avoir adressé vendredi une lettre d'intention à l'administration judiciaire présentant les grandes lignes de son projet
Agé de 41 ans, l'industriel est à la tête du groupe Cochez (services à l'industrie), qui emploie 150 personnes, et de la conserverie de poissons Petit Pierre, près de Boulogne-sur-Mer, qu'il avait reprise en 2017.
Le groupe Vallourec a annoncé lundi avoir refusé l'offre du candidat repreneur Altifort, une décision qui a provoqué la colère des 281 salariés, des syndicats et des élus.
Pour moi, il n'y a pas de fatalité
Mercredi, la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg s'est accordé jusqu'au 7 novembre pour statuer sur le sort d'Ascoval.
"Pour moi, il n'y a pas de fatalité", a assuré M. Cochez. "S'il y a une dernière piste à explorer", il faut "une démarche collective, et la question des débouchés est primordiale", insiste-t-il, soulignant ne pas vouloir exclure "une alliance" avec l'Iranien Boost, qui a également déposé une lettre d'intention. "Nous sommes entrés en contact et allons nous rencontrer dès demain", a-t-il confié.
Il attend désormais le feu vert de l'administration judiciaire pour avoir "accès à l'intérieur de l'entreprise, rencontrer les dirigeants et les syndicats". "Ils ont vu le calendrier rapproché, il nous faut maintenant du temps pour nous permettre de préparer notre offre".