« Homicide volontaire », peut-on lire sur les scellées d'un appartement d'Haubourdin appartenant à une septuagénaire, retrouvée morte samedi. Son petit-fils et sa compagne ont été interpellés.
Elle s’appelait Thérèse. Une femme âgée de 79 ans. Elle vivait Résidence des Pyrénées à Haubourdin depuis plus de 40 ans. Thérèse était une vieille dame très aimée par tous ceux qui la croisaient et qui l’aidaient parfois à monter ses courses au 2è étage quand elle se sentait très fatiguée. "Je suis choquée, explique une voisine. Elle avait toujours le sourire. Je ne comprends pas ce qui est arrivé. Elle a toujours fait le bien pour son petit-fils." Le corps sans vie de la victime avait été découvert dans son appartement, dissimulé dans des cartons. D'après les constatations médico-légales, la mort résulterait d'une strangulation.
C’est dans cet appartement que la grand-mère a élevé son petit-fils, un jeune homme d’environ 25 ans aujourd’hui. C’est lui qui est soupçonné de l'avoir assassinée. Le corps a été retrouvé samedi mais le décès pourrait remonter à plusieurs jours.
Selon le parquet, un médecin psychiatre a estimé que l'état mental du petit-fils de la victime, âgé de 23 ans, n'était pas compatible avec la garde à vue, "le mis en cause" a donc fait "l'objet d'une hospitalisation psychiatrique". Sa compagne âgée de 22 ans, qui a affirmé ne pas être intervenue dans les violences, mais a admis avoir participé à la dissimulation du corps, a été présentée au parquet lundi en fin de matinée.
Selon les déclarations de ces deux personnes, le décès remonterait au 3 juillet. Une information judiciaire pour "homicide volontaire et recel de cadavre" a été ouverte ce lundi.