Le 21 août 2015, un homme armé d’un fusil d’assaut est arrêté par des passagers à bord d’un train Thalys Amsterdam-Paris. Le train stationne en gare d’Arras, le pire a été évité.
18h, vendredi 21 août 2015 : c'est la stupeur devant la gare d'Arras. Un Thalys en provenance d'Amsterdam est arrêté à quai. A bord, quelques minutes plus tôt, un massacre a été évité de justesse.
Un fusil d'assaut
Enfermé plusieurs minutes dans les toilettes du train, Ayoub El Khazzani, un marocain de 25 ans, sort armé notamment d'un fusil d'assaut, blesse un passager qui tente de l'arrêter. Il ne sera stoppé que par le courage de trois jeunes soldats américains en vacances en Europe."Il est entré dans la voiture. Mon ami Spencer et moi on s’est cachés et on s’est dit là il faut y aller. Mon ami s’est levé, il l’a plaqué au sol et c’est là qu’il a été blessé avec une lame", se souvient Alek Skarlatos.
Des chants djihadistes sur son téléphone
L'enquête, confiée au pôle antiterroriste de Paris révèlera qu'Azoub El Khazzani était lourdement armé. Un équipement que l'homme a toujours affirmé avoir trouvé par hasard à Bruxelles. Mais l'examen de son téléphone portable prouve qu'il a consulté avant l'attaque des vidéos de chants djihadistes.A l'heure où la France célèbre ses héros, elle s'interroge surtout sur la sécurité dans ses trains. Depuis l’attaque, des portiques ont été installés à l'embarquement du Thalys en gare du Nord et à Lille Europe. Mais rien pour l'heure du côté belge, allemand ou néerlandais.