En Belgique, la propriétaire d'une jument accuse les feux d'artifice du Nouvel An d'être à l'origine de la mort de son cheval. L'animal est mort d'une crise cardiaque sur le coup de minuit.
“Tout le monde doit comprendre quels drames les feux d’artifice peuvent provoquer. J’espère que les responsables sont fiers d’eux”. Une habitante de Hoeselt, dans le Limbourg (sud de la Belgique), affirme que son cheval est décédé d'une crise cardiaque autour de minuit, la nuit du réveillon de Nouvel An. La jument, nommée Vivie et âgée de 26 ans, aurait paniqué en entendant les pétards, depuis son écurie."Dommage que tu sois morte de cette façon, mais j'espère de tout mon coeur que ce ne sera pas pour rien et que cela va faire ouvrir les yeux à certains, et que les feux d'artifice seront interdits l'année prochaine", explique-t-elle dans un post Facebook qui a été partagé des milliers de fois.
Feux d'artifice silencieux ?
La question des pétards et des risques pour la santé des animaux est prise très au sérieux en Belgique. Les feux d’artifice sont d'ailleurs interdits dans la plupart des villes. Des amendes jusqu’à 350 euros sont prévues pour les contrevenants.
Dans le même secteur que la jument, un wallaby et son petit encore dans le ventre sont également morts la nuit de la Saint-Sylvestre, selon Het Belang van Limburg. Certains animaux domestiques disparaissent aussi après avoir pris la fuite à cause des pétards. « On doit être sur le qui-vive et faire de la place pour tous les animaux qui se retrouvent sur la voie publique le 1er janvier, complètement traumatisés par le bruit et les lumières vives. Les gens ne se doutent pas que ces feux ont de lourdes conséquences », explique à Paris-Match Belgique Gaëtan Sgualdino, président de la SPA de La Louvière.
Un collectif "animaux en pétards" milite pour que les municipalités limitent les feux d'artifice. Ou utilisent des feux moins bruyants. Ce type de pétard a déjà été testé en Belgique.