Avec le confinement, les plages belges ne voient plus que quelques promeneurs ou joggeurs fouler leur sable et cela n'est pas sans conséquence. Des plantes font ainsi leur apparition, comme la roquette de mer de son nom scientifique "cakile maritima".
Plusieurs médias belges, dont Le soir, ont constaté que les plages flamandes se verdissait, notamment à La Panne et Ostende. C'est un effet collatéral du confinement. La nature reprend ses droits sur le littoral, qui est beaucoup moins sollicité par les humains. Et ce verdissement peut freiner l'érosion.
Le biologiste marin Francis Kerckhof se réjouit de l'apparition de la "cakile maritima", une plante aux fleurs blanches à violettes et au parfum de miel. Dans le Het Laaste Nieuwes, il raconte : «Vous pouvez déjà voir clairement que la roquette de mer retient le sable. Si elle en a l'occasion, elles peut vraiment contenir beaucoup de sable, dont l'effet est encore sous-estimé. La plante a beaucoup de racines et même à la fin de la saison, elle joue un rôle et crée une base pour l'année suivante".
Dans le journal néerlandais Het Nieuwsblad , le biologiste de l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique explique les vertus de cette plante qui n'est pas protégée mais permet de retenir le sable et aide ainsi à la formation des dunes."Je ne dis pas qu'elle est un remède miracle. Mais elle aide certainement ». "Malheureusement, les machines de nettoyage ne leur donnent généralement pas la possibilité de le prouver car elles sont retournées."
Sur les réseaux sociaux, certains amoureux de la nature se réjouissent de cette nouvelle.
'Plus est en vous' in @StadBrugge.Corona spaarde voor Zeebrugge-strand verborgen parels als zeeraket, stekend loogkruid & zeepostelein en mooie duintjes. Neemt #relanceplanKust ook de kwetsbare schoonheid mee?Laatste foto, machinale ruiming: hier stond oa. zeeraket. @dirk_defauw pic.twitter.com/AtJ2LNIco8
— WMF (@WMF_Bart) May 4, 2020
Mais le scientifique tempère cet enthousiasme. "Ce serait bien si plus de précautions étaient prises, mais il est probable que la plupart des plantes disparaîtront une fois les touristes de retour".