Bruxelles : un commissaire violemment agressé lors d'une manifestation contre la "loi travail" belge

La vidéo de l'agression a fait le tour des médias belges. Mardi, alors qu'il repoussait des "casseurs" lors d'une manifestation à Bruxelles contre la Loi travail belge, un commissaire de police a été violemment frappé à la tête, par derrière, tombant inanimé sur la chaussée.

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Comme le relatent les médias belges, le commissaire Pierre Vandersmissen, muni d’un spray lacrymogène et dépourvu de casque, tentait mardi de repousser des manifestants violents à proximité de la gare de Bruxelles-Midi, lorsqu'il a été violemment frappé à la tête par derrière par un homme vêtu de rouge. Une caméra de l'agence Belga a filmé la scène : le policer, totalement KO, s'effondre sur la chaussée inanimé et continue à être visé par des projectiles avant d'être secourus par ses collègues.

Selon Sudpresse, le commissaire, qui présentait un plaie importante au crâne, a passé la nuit à l'hôpital. Il aurait été frappé avec un pavé. Son agresseur présumé s'est livré ce mercredi à la police après la diffusion d'un appel à témoins. Il risquerait jusqu'à 5 ans de prison.

Contre les réformes libérales du gouvernement belge

Cette grande manifestation visait à dénoncer les réformes d'inspiration libérale, notamment de la législation sur le travail, prévues par le gouvernement de droite. Le rassemblement, auquel avaient appelé les principaux syndicats de Belgique mais aussi le Parti socialiste (PS, opposition), s'était jusque-là déroulé sans incident, dans une ambiance bon enfant. Les manifestants venus de tout le pays arboraient des banderoles avec des slogans tels que "Non à la semaine des 45 heures", "Pas touche à nos pensions" ou encore "Non à la flexibilité", et faisaient exploser de nombreux pétards. 60 000 personnes environ y ont participé.

Mais en toute fin de cortège, près de la gare du Midi, une centaine d'émeutiers, dont certains se cachaient le visage à l'aide d'un foulard ou d'un masque à gaz, ont commencé à lancer des projectiles contre la police, qui les a dispersés à l'aide de canons à eau. Huit manifestants et deux policiers, dont le commissaire, ont été blessés, selon la police, qui a procédé à 23 interpellations.
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