Attentats de Paris : des policiers visés par des tirs à Bruxelles, au moins un tireur en fuite

Des policiers ont été visés par des tirs lors d'une perquisition effectuée mardi après-midi à Bruxelles dans le cadre de l'enquête belge sur les attentats de Paris, a appris l'AFP auprès du parquet fédéral belge. Quatre d'entre eux ont été blessés. 

La porte-parole de la police locale a confirmé l'information à nos confrères de BX1, dès 15h. Au cours d'une perquisition menée à Forest (commune de Bruxelles), des policiers ont été la cible de tirs. Des tirs de kalachnikov selon des témoins. " On a tiré sur des policiers  lors de cette perquisition menée dans le cadre du dossier de Paris", a déclaré Eric Van der Sypt, un porte-parole du parquet fédéral.

La rue a été bouclée. " Il y a une vingtaine de voitures de police. Des véhicules blindés viennent d'arriver, les flics ont tous leur arme au poing. Certains sont montés sur le toit de l'usine d'Audi", a  expliqué un témoin à RTL.be. Le nombre d’auteurs en fuite n’est pas déterminé, à ce stade", a expliqué au quotidien Le Soir le bourgmestre de la commune, Marc-Jean Ghyssels. Quatre polciers ont été blessés, selon le parquet fédéral belge. Des policiers français se trouvaient sur place , a précisé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.  

Il y a eu deux fusillades à environ une demi-heure d'intervalle pendant leur fuite, a précisé la RTBF sur son site. Un hélicoptère et des membres des forces spéciales belges, certains cagoulés, ont été dépêchés sur place. Le quartier a été complètement bouclé et les journalistes tenus à l'écart.
La circulation des transports en commun a été arrêtée dans le secteur de cette commune du sud de Bruxelles.

Onze personnes ont été inculpées à ce jour en Belgique en lien avec les attaques qui avaient fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015. L'enquête a montré que ces attentats avaient largement été préparés et coordonnés depuis Bruxelles.

Huit de ces onze inculpés sont toujours en détention provisoire. Un suspect clé, Salah Abdeslam, et son ami Mohamed Abrini, originaire comme lui de la commune bruxelloise de Molenbeek, n'ont jamais été appréhendés.