Une enquête publique relative au Canal-Seine Nord Europe a été lancée en octobre dernier, elle vient de se terminer. Le tracé devait être revu pour limiter les coûts. Mais certaines communes où le canal doit passer ne sont pas rassurées.
Le canal de 107 kilomètres entre Compiègne dans l'Oise et Cambrai dans le Nord doit permettre le transit de fret à grand gabarit, d'une longueur de 185 m et d'un volume de 4.400 tonnes, depuis Le Havre (76) jusqu'à Dunkerque (59) et au Benelux.
"En connectant le grand bassin de la Seine au réseau européen à grand gabarit, il permettra d'améliorer l'attractivité des territoires, de développer l'hinterland des ports français, et de participer à la promotion d'un mode de transport respectueux de l'environnement", a déclaré Alain Vidalies, Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, dans un communiqué.
Le Premier ministre Manuel Valls s'est engagé à ce que le chantier débute en 2017. La mise en eau est prévue en 2023.
Quatre communes de la Somme, d'Allaines à Equancourt sont concernées par le tracé. Les habitants s'inquiètent des répercussions du tracé sur l'environnement de leur commune.