Le film, tourné entre Anzin et Tourcoing et où l'actrice roubaisienne Corinne Masiero joue un petit rôle, sort ce mercredi.
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C'est un film qui dénonce, mais un film aussi où percent la force, l'énergie et l'espoir. Dans Les Invisibles de Louis-Julien Petit, qui sort en salles ce mercredi, la lumière est projetée sur un groupe de femmes SDF, interprétées par des actrices professionnelles (comme Audrey Lamy ou la Roubaisienne Corinne Masiero) mais aussi par des actrices non-professionnelles qui ont vécu dans la rue.
Comme
Adolpha Van Meerhaeghe, qui n'avait ni travail, ni logement après sa sortie de prison, et qui joue son propre rôle dans ce film tourné entre Anzin et Tourcoing.
"
On a tellement souffert à droite à gauche que maintenant, notre force c'est rigoler, d'amuser le monde !" s'exclame-t-elle. "
Et chanter !" intervient Corinne Masiero, plus connue pour son rôle de Capitaine Marleau mais
qui n'a jamais caché son propre passé dans la rue.
"J'étais la petite Cosette du coin"
Pour
Marianne Garcia, c'est plutôt la danse. "
La country !" précise-t-elle, elle qui a connu la rue d
e ses 5 ans à ses 17 ans, comme une enfant invisible. "
Les gens n'ont jamais appelé la Ddass [Direction départementale des affaires sanitaires et sociales].
J'existais pas ! J'étais la petite Cosette du coin, c'est tout. Cosette à côté de moi, elle avait des godasses en or !"
"Quand on devient visibles, qu'est-ce qu'on est belles !"
"
C'est la force du film aussi, de dénoncer certes des choses, mais aussi de dire 'Voilà, y a des solutions qui sont envisageables.' résume Corinne Masiero. Ces trois femmes au lourd passé, aujourd'hui dans la lumière, en sont la preuve. "
Qu'est-ce qu'on est belles !" s'écrie-t-Adolpha, éclatante. "
On est invisibles pendant un certain temps, mais quand on devient visibles, qu'est-ce qu'on est belles !"