Le contrôle technique change de réglementation à partir du 20 mai 2018. De nouvelles règles plus strictes seront appliquées afin d'être conformes aux normes européennes.
Instauré en 1992 en France, le contrôle technique concerne tous les véhicules particuliers de plus de 4 ans. Il doit être effectué tous les deux ans dans un centre agréé.
Tous les véhicules sont soumis aux mêmes vérifications, afin de s'assurer qu'ils correspondent bien aux normes de sécurité et aux normes environnementales. 124 points de contrôles sont ainsi explorés.
Désormais à partir du 20 mai 2018, le contrôle devient plus stricte avec 132 points à examiner. Le nombre potentiel des défauts susceptibles d’être constatés, appelés "défaillances", s’élève à 668 et est réparti en trois catégories.
À partir du 20 mai 2018, les règles du contrôle technique des véhicules évoluent. Défaillances mineures, défaillances majeures ou défaillances critiques, le point sur notre site >> https://t.co/GsLNnuQvfU pic.twitter.com/d3GE0jLaZy
— Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) 10 mai 2018
Une nouvelle sanction
Avant la nouvelle réglementation, si une réparation était nécessaire, les automobilistes avaient la possibilité d'effectuer une contre-visite, dans les 2 mois qui suivent le contrôle technique initial, mais pouvait toujours rouler avec leur véhicule.
Désormais, trois niveaux de défaillances seront examinés : les défaillances mineures (162), les défaillances majeures (362) et les défaillances critiques (144). Dans le cas où elles sont critiques, un refus de circuler pourra être délivré, avec autorisation de rouler pendant seulement 24 heures, le temps d'effectuer la réparation.
Dans le cas de défaillances mineures, une contre-visite n'est pas exigée et si les défaillances sont majeures, le délai de la contre-visite est toujours fixé à deux mois.
Augmentation du prix
Nouveauté aussi, le prix du contrôle technique. Celui-ci va augmenter de 20%.
Pour rappel, s'il n'est pas effectué, les automobilistes encourent une amende de 135 euros.