L'Ancienne Belgique a annoncé ce lundi se séparer de 200 collaborateurs.
Haut lieu de la scène rock à Bruxelles, l'Ancienne Belgique a annoncé lundi la mise au chômage de 200 collaborateurs et les mises en garde se multiplient face à une reprise de l'épidémie dans le royaume, siège des institutions européennes.
"Les mesures imposées au secteur de la culture, provoquant une réduction de notre capacité d'accueil, et l'annulation des grandes tournées internationales nous poussent à modifier notre politique d'emploi", a annoncé la direction de l'Ancienne Belgique dans un communiqué.
La société a été contrainte de remercier 200 collaborateurs externes – monteurs de scène, agents de sécurité, employés de la restauration, agents de nettoyage – qui "se préparent désormais à des lendemains très sombres au sein de leur branche d'activité".
Nouvelle limite à 100 personnes
Fermée depuis mars, l'Ancienne Belgique emploie 47 personnes à temps plein et la direction attend de voir si les consignes édictées par le gouvernement évoluent, a précisé à l'AFP son directeur par intérim Marc Vrebos.La limite pour le public en intérieur a été ramenée à 100 personnes. "100 personnes, alors que la grande salle a une capacité de 1.000 places, cela ne marche pas pour nous. Ce n'est pas rentable", a-t-il expliqué.
Les autorités belges sont préoccupées par une multiplication des foyers de contagion dans le pays.
"Le virus circule intensivement sur notre territoire. Les chiffres continuent à monter", a souligné lundi Frédérique Jacobs, une porte-parole du centre de crise. "On observe pas moins de 13 communes avec des chiffres de plus de 100 personnes pour 100.000 habitants qui sont positives, soit une personne sur 1.000 infectée la semaine dernière".
Durcissement des mesures
Les employeurs ont été invités à "organiser le télétravail autant que possible". La Belgique a décidé fin juillet un nouveau durcissement des mesures pour lutter contre la pandémie afin d'"éviter un reconfinement généralisé".Les autorités ont en outre interdit les "voyages non essentiels" vers plusieurs régions européennes, tandis que le nombre de contaminés ne cesse de progresser à Bruxelles, siège des institutions de l'UE, de l'Otan et de centaines de sociétés travaillant avec ces institutions.