La députée du Pas-de-Calais continue à critiquer la plupart des choix faits par le gouvernement d'Edouard Philippe.
Marine Le Pen a affirmé lundi que, si elle était concernée, elle "n'enverrait pas" ses enfants à l'école le 11 mai, date à partir de laquelle les établissements scolaires pourront rouvrir en France pour le déconfinement. "Si j'avais des enfants" en âge d'aller à l'école, "je ne les remettrais pas à l'école le 11 mai. J'attendrais le mois de septembre parce que je pense que ce n'est pas raisonnable", a déclaré sur Facebook la présidente du Rassemblement national, qui est mère de trois étudiants.
"On n'est pas à un mois d'école" près, a-t-elle ajouté. "Quand les enfants sont petits, les barrières de distanciation sociale c'est quasiment impossible de (les) leur faire respecter", et "il y a des tas d'endroits dans lesquels, se laver les mains dans les écoles, c'est la croix et la bannière", a fait valoir la députée du Pas-de-Calais, pour qui "les écoles c'est la dernière chose qu'on rouvre".
Port du masque dans l'espace public
Marine Le Pen a estimé à nouveau que le gouvernement avait "un énorme problème de communication depuis le début" de la crise sanitaire, "un problème avec la vérité", et qu'il avait "tenté de se dédouaner de ses propres carences, de ses propres défaillances" et de "l'effondrement de l'Etat régalien".
Elle a souhaité que soit "imposé le port du masque dans l'espace public" parce que "c'est un confinement individuel".