Coronavirus : un homme violemment agressé à Bruxelles pour avoir rappelé à des passagers le port obligatoire du masque

Les gestes barrières semblent déjà loin, pour certains...

Société
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Une cicatrice sur le crâne et des contusions... pour avoir demandé à deux hommes de respecter le port obligatoire du masque dans le métro bruxellois. François Dvorak, photoreporter qui avait perdu sa grand-mère à cause du Covid-19, s'est fait violemment agresser d'une rame de tramway.

Lorsqu'il leur fait la remarque, les deux hommes d'"1 mètre 85, bien balaises" lui répondent d'abord  : "Dégage, ta mère", avant de devenir violents lorsqu'il se dirige vers le chauffeur de la rame, rapporte-t-il à RTL.be.

 

La plus grosse cicatrice que je vais avoir dans mon métier de reporter, c'est en Belgique dans un tram

François Dvorak

 

L'un d'eux lui agrippe son appareil photo, outil professionnel, puis il se fait rouer de coups. J'ai vu une flaque de sang à mes pieds alors je me suis dit 'ouille, je suis quand même bien blessé." Le chauffeur, lui, appelle la sécurité et lorsque les deux agresseurs s'enfuient par la porte ouverte, les autres passagers se rendent à son chevet. "Un petit ket [gamin] de 10 ou 11 ans est allé m'acheter une bouteille d'eau et j'ai retrouvé un spray désinfectant qu'il a laissé dans mon sac d'appareil photo. Les gens autour ont pris soin de moi."

"Je suis reporter humanitaire, j'ai fait la révolution égyptienne, je suis allé en Syrie, il m'est arrivé d'avoir quelques petits bobos mais la plus grosse cicatrice que je vais avoir dans mon métier de reporter, c'est en Belgique dans un tram", raconte François Dvorak, qui a publié une photo de lui à l'hôpital,  "

"Les rapports font mention d'une altercation entre passagers liée au fait que certains ne portaient pas le masques. Les services de la STIB et la police sont intervenus", a par ailleurs indiqué la société de transpotrs en commun bruxelloise à RTL.be. Les deux hommes, interpellés plus loin, comparaîtront en juillet pour coups et blessures.

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