Cela faisait deux ans que l'on n'avait pas vu un tarif aussi réduit, une baisse directement liée à la crise du coronavirus dans les pays pétroliers.
C'est une des bonnes nouvelles de ces dernières semaines, même si pour de nombreux automobilistes confinés il n'y a plus guère d'occasions d'en profiter, avec des déplacements limités au strict minimum : le prix du carburant n'avait pas été aussi bas depuis fin 2017.
Ce mercredi 18 mars, les prix moyens en France sont de :
- 1,444 €/L pour le Sans-plomb 98
- 1,366 €/L pour le Sans-plomb 95 (E5)
- 1,351 €/L pour le Sans-plomb 95 (E10)
- 1,287 €/L pour le Gazole
Les stations-service du Nord et du Pas-de-Calais n'échappent pas à cette baisse, si l'on en croit la carte de prix-carburants.gouv.fr, qui indique les prix affichés dans chaque station-essence.
Ainsi, le gazole est par exemple à 1,259 €/L au Esso Saint-Sauveur de Lille ou 1,229 €/L au Carrefour Market boulevard Splingard à Outreau. Le Sans-plomb 98 est à 1,399 €/L à l'Intermarché de l'avenue Saint-Exupéry à Calais, et le Sans-plomb 95 (E10) à 1,293 €/L au Total Access de La Villette à Dunkerque.
Pourquoi cette baisse ?
Si le prix du carburant en France dépend en majeure partie des taxes perçues par l'État, il est surtout soumis au cours de sa matière première, le pétrole. Et le cours du baril de pétrole est en chute libre.
Le "Brent", cours de référence en Europe qui correspond à 159 litres, était à 68 dollars en début d'années, avant de passer à 50 dollars début mars, puis à 33 dollars la semaine dernière et 29 dollars lundi 16 mars, rappelle LCI.
Cette dégringolade s'explique par deux facteurs : la baisse (ou la crainte d'une baisse) de la demande, liée aux mesures de restrictions prises par les pays les plus touchés, et la guerre des prix entre la Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).