Face à la propagation rapide du virus dans l'enceinte de la prison de Namur (Belgique) où plus de la moitié des 132 détenus sont positifs au Covid, l'administration pénitentiaire a instauré un confinement en cellule. Les promenades sont interdites et l’accès aux salles de douches impossible.
La situation est jugée "très sérieuse" par les autorités belges. La prison de Namur, située à 80 kilomètres de la frontière française, vient d’être placée en quarantaine, a annoncé l’administration pénitentiaire.
En cause, plus de la moitié des 132 détenus ont été testés positifs au Covid-19, depuis la découverte d’un premier cas au début de la semaine dernière. L’un d’entre eux a par ailleurs été hospitalisé. Parallèlement, une soixantaine de membres du personnel sur 115 ont également été testés positifs.
Confinement des détenus en cellule
Face à la propagation soudaine du virus dans l’enceinte de la prison, l’administration pénitentiaire a décidé de confiner les détenus dans leurs cellules et d’instaurer une quarantaine. Des produits d'hygiène leur sont distribués et ils reçoivent un repas chaud par jour.
Cependant, les promenades sont interdites, les visites stoppées et l’accès aux salles de douches impossible. Plusieurs familles de détenus se sont réunies devant l’entrée de la prison ce samedi 27 février pour exprimer leur mécontentement et rappeler que les visites sont "un droit inconditionnel".
Le variant britannique du coronavirus, apparu fin 2020 et plus contagieux, est désormais dominant en Belgique, où les autorités ont appelé vendredi à "une très grande prudence" face aux premiers signes d'un rebond de l'épidémie.