Nom de code "B.1.214". Un nouveau variant a été décelé en Belgique par un chercheur de l'Université de Liège. Sous surveillance, rien n'indique pour l'heure qu'il soit davantage transmissible ou plus virulent.
La circulation importante du virus à travers le globe fait émerger des milliers de nouveaux variants. Certains plus remarquables que d’autres comme les variants anglais, sud-africain ou brésilien. Cette fois c’est en Belgique à Liège que le B.1.214 a été découvert dans le laboratoire d’analyses et de séquençage du virus du Sars-Cov-2 dirigé Vincent Bours.
"S’il vous plaît, ne l’appelez pas variant belge, demande d’emblée ce professeur de génétique humaine. Il a été identifié il y a deux mois par Keith Durkin un de nos chercheurs."
L’originalité de ce variant : la présence de 9 nucléotides en plus sur la protéine Spike. 9 séquences d’ARN ajoutées, une première : les variants anglais, sud-africain et brésilien se distinguaient seulement par un changement de nucléotides dans leur protéine Spike.
Les répercussions fonctionnelles sur le virus ne sont pas encore connues d’où l’importance de le suivre mais sans inquiétude pour le moment, selon Vincent Bours : "Pas de preuve jusque là qu’il soit plus létal ou plus contaminant que la souche originelle, tient à préciser le professeur, et il est détectable par PCR".
Sur les 2000 dernières séquences analysées en Belgique, environ 80 révélaient le mutant soit 4 % des contaminations au total. Autant que les variants sud-africains et brésiliens. Un variant découvert en Belgique mais présent aussi dans d’autres pays européens comme la France.