Election présidentielle : ils sont venus en campagne dans les Hauts-de-France

11 candidats à la présidentielle, 13 régions métropolitaines à parcourir... Depuis le début de la campagne, les prétendants à l'Elysée ont enchaîné les meetings dont plusieurs dans les Hauts-de-France. Qui ? Où ? Quand ? Qu'ont-ils dit ? Récapitulatif dans cet article.


Plus de 4,2 millions d'inscrits sur les listes électorale en Hauts-de-France. Une manne intéressante pour les candidats à la présidentielle. Terre politique et politisée, la région est rarement négligée en période de scrutin. 


Lille en vedette


Sur les onze prétendants à l'Elysée, trois ne sont pas venus en Hauts-de-France, aussi bien pour de simples déplacements qu'en meeting. Il s'agit de François Asselineau (UPR), Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès) et Jean Lassalle (Résistons!). 

C'est bien souvent Lille qui a eu la faveur des candidats pour les réunions publiques. Six y sont passés une fois en réunion publique : Marine Le Pen (FN) le 26 mars, Benoît Hamon (PS) le 29 mars, Jean-Luc Mélenchon (France Insoumise) le 12 avril, Philippe Poutou (NPA) le 14 avrilFrançois Fillon (LR) le 18 avril et enfin Nathalie Arthaud (LO) le 19 avril.

Seuls Emmanuel Macron (En Marche !) et Nicolas Dupont-Aignan ne se sont pas rendus dans la capitale des Hauts-de-France. Le premier avait choisi Villers-Cotterêts, terre FN par excellence en Picardie, pour un déplacement le 17 mars tandis que le second avait préféré Cambrai dans le Nord le 1er avril. Emmanuel Macron a par ailleurs annulé son meeting à Arras prévu le 21 avril après l'attaque des Champs-Elysées qui a fait un mort parmi les policiers. L'enfant du pays ne sera donc venu qu'une seule fois et même pas dans sa ville natale. Ce qui a fait un peu grincé des dents dans les comités locaux d'En Marche ! Il a néanmoins promis de venir rencontrer les salariés de Whirlpool Amiens, aux prises avec la fermeture de leur usine, entre les deux tours.

Peu sont venus plusieurs fois dans notre région. Le plus assidu ? Philippe Poutou qui s'est rendu à également Beauvais et à Amiens. François Fillon avait été accueilli par un concert de casseroles à Tourcoing. Il avait également tenu meeting à Compiègne. Enfin, Benoît Hamon avait rassemblé plus d'un millier de militants et sympathisants PS à Arras. Il était aussi venu à Outreau parler de transition écologique.

Quelques petites phrases


Des meetings qui ont été l'occasion de quelques sorties et annonces pour les candidats. À Arras en février, Benoît Hamon a prévenu : "Nous n'avons pas le droit de laisser la gauche absente du second tour".

À Lille, Jean-Luc Mélenchon a milité pour une "véritable égalité salariale homme/femme" tandis que Philippe Poutou, quelques jours plus tard dans la même ville, a insisté : "On dit que c'est probable que Mélenchon soit présent au deuxième tour et que je devrais donc me retirer pour favoriser le vote utile. Mais comme Fillon, je ne me retirerai pas, j'irai jusqu'au bout."

François Fillon a profité de son passage à Compiègne pour annoncer son intention d'abaisser la majorité légale à 16 ans s'il était élu. À Lille, le candidat LR a fustigé "le marketing du vide" de la campagne d'Emmanuel Macron.



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