Après depuis la semaine dernière, les cas de varicelles montent en flèche dans les Hauts-de-France, à l'exception de Laon et de Dunkerque.
Le pic de varicelle continue dans les Hauts-de-France. Après un creux dans le Pas-de-Calais la semaine dernière, les statisticiens du Réseau Sentinelle ont observé 3314 cas hebdomadaires dans la région entre le 10 et le 16 avril, soit 54 personnes touchées pour 100 000 habitants.
La Somme, l'Oise, le Pas-de-Calais et le sud-est du Nord sont les départements les plus touchés, avec plus de 40 cas pour 100 000 habitants.
Le Dunkerquois est épargné, tout comme les alentours de Laon et de Saint-Quentin, mais le Réseau Sentinelle maintient la définition d'une "activité forte"de la varicelle dans la région.
Les statisticiens observent aussi une activité forte de virus "dans le Grand Est, la Bretagne et l'Occitanie", pour une activité modérée dans le reste du pays.
La varicelle concerne 95 % de la population et touche sans gravité surtout les enfants en bas âge. Le virus reste en général inactif dans les ganglions nerveux des personnes infectées et ne se réactive qu'en cas de baisse de l’immunité cellulaire, qui provoque des zonas (15 à 20 % des personnes infectées).
La varicelle peut avoir des conséquences plus graves chez l'adulte, notamment si ses défenses immunitaires sont fragilisées.
En cas de doute ou si votre enfant est atteint de varicelle, contactez votre médecin pour limiter tout risque de complications. Des mesures préventives peuvent être prises dès le début de la maladie, comme la vaccination de l'enfant pour réduire la gravité de la varicelle.