Vendredi, le préfet du Nord a réuni les élus pour les informés des conséquences de la prolongations de l'état d'urgence pour trois mois. Parmi les mesures prises : une centaine de militaires supplémentaires déployés dans le Nord Pas-de-Calais, un plan vigipirate renforcé dans les sites sensibles.
Des contrôles renforcés aux péages et aux frontières –sur des points fixes ou aléatoires, des mesures du plan vigipirate consolidées dans les sites sensibles (gares, aéroport, lieux de culte, sites industriels et sites accueillant du public), de nombreux policiers et gendarmes supplémentaires déployés dans la région : l’état d’urgence a été prolongé pour trois mois en France et les conséquences sont déjà sensibles dans le Nord Pas-de-Calais. Ces renforts interviennent dans les ports de Calais, Dunkerque et Loon-Plage. Une centaine de militaires supplémentaires ont été déployés aux frontières maritimes et terrestres. En tout, environ 5000 policiers et plus de 2200 gendarmes assurent la surveillance et la sécurité de la région.Vendredi, le Jean-François Cordet, préfet de la région Nord Pas-de-Calais, préfet du Nord, a réuni les maires et les parlementaires du département pour les informer sur la situation. Il n’y a pas de principe général d’interdiction des manifestations. Mais, dans le contexte actuel, chaque événement doit faire l’objet d’un dispositif interne de sécurité exigeant.
A ce jour, 25 perquisitions administratives dans les arrondissements de Lille, de Douai, de Valenciennes, d'Avesnes-sur-Helpe ont permis d'interpeller une douzaine de personnes et de saisir des armes et des explosifs. Ces opérations donnent lieu actuellement à des enquêtes sous l’autorité des procureurs de la République.