A l'issue d'une réunion lundi avec le maire de Grande-Synthe, la sous-préfecture du Nord a signifié son refus de voir s'implanter sur la commune un véritable camp de réfugiés répondant aux normes internationales, comme le proposait la commune en lien avec des associations humanitaires.
"Ce camp, organisé uniquement dans le but de passages clandestins en Grande-Bretagne, nous ne voulons pas qu'il demeure", a expliqué Henri Jean, sous-préfet du Nord en charge de l'arrondissement de Dunkerque, à l'issue de cette réunion. "Ce camp a vocation à disparaître le plus rapidement possible. Nous sommes mobilisés au quotidien pour lutter contre les réseaux de passeurs, pour empêcher les passages clandestins en Grande-Bretagne et convaincre les migrants que ce n'est pas la solution". "Il y a une situation de fait à laquelle on essaie de répondre avec la mairie comme avec les humanitaires", a-t-il ajouté. "On est dans une période hivernale, il fait froid, les conditions sont déplorables quand on va sur camp. Ces camps doivent donc disparaître. C'est pour ça qu'on ne veut pas se situer dans la problématique d'une pérennisation de ces camps. On va trouver les bonnes solutions pour gérer la période hivernale et la période d'urgence mais je le répète encore une fois notre énergie essentielle s'emploie à ce que ces camps, qui sont très lucratif au bénéfice de bandes mafieuses, puissent disparaître le plus rapidement possible".