Après les urgences de Douai, Roubaix, Seclin-Carvin a rejoint le mouvement de grève nationale. D'autres sont en réflexion...
De plus en plus de services d'urgences se mettent en grève dans les hôpitaux de la région. Dans le Nord, Douai, Roubaix et Seclin-Carvin suivent le mouvement national de grève aux urgences. Maubeuge lance aussi un préavis illimité ( à partir de la semaine prochaine).
A Fourmies, un préavis court depuis le 21 mai, il concerne l'hôpital dans son ensemble. Le service de Tourcoing tient une assemblée générale cet après-midi, pour savoir si le personnel rejoint le mouvement. Le CHU de Lille doit se retrouver mardi après-midi, pour voter, également, sur la question.
Dans le Pas-de-Calais, d'après le syndicat FO, un préavis de grève court toujours à Boulogne-sur-mer. Saint-Omer doit rejoindre le mouvement lundi. Lens pourrait suivre dans les jours qui viennent. Depuis plusieurs mois, des membres du personnel des urgences de Lens alertent sur la situation de leur service " au bord de l'implosion", comme on le voit sur cette vidéo.
Depuis, ils ont obtenu l'aide du SAMU 59, mais encore 8 praticiens vont partir à la fin de l'année, et pour l'instant, l'hôpital peine à recruter.
Comment ça marche la grève aux urgences ?
Concrètement, le personnel médical d'un hôpital a le doirt de se mettre en grève. Mais afin d'assurer un service minimum, un nombre minimum de personnes doivent assurer le service. Les agents sont donc "assignés" et viennent travailler. Ils peuvent juste porter un brassart ou signaler visuellement leur action. Leur salaire, ne sera en conséquence, pas amputé.Depuis le début du mouvement, certains salariés se sont mis en arrêt maladie. Dans ce cas de figure, du personnel en repos peut être "réquisitionné" pour subvenir aux besoins du service.