Le chômage a diminué dans les Hauts-de-France au dernier trimestre de l'année 2020, selon les chiffres publiés par la Dares mercredi 27 janvier. Il y a plus de 18 000 demandeurs d'emploi de catégorie A de moins qu'au trimestre précédent. Sur l'ensemble de l'année, le chômage est en hausse de 2,5 %.
Les derniers chiffres du chômage sont tombés ce mercredi 27 janvier. Et les nouvelles sont bonnes dans les Hauts-de-France : elle fait partie des régions dont le chômage a le plus diminué lors du quatrième et dernier trimestre de l'année 2020, selon les données publiées par la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques). Il y avait 363 590 chômeurs de catégorie A au quatrième trimestre. Une baisse de 18 070 personnes (-4,7 %) par rapport au précédent trimestre. Seules la Corse (-17,1 %) et la Bourgogne - Franche-Comté (-5,6 %) font mieux.
Dans le détail, le pourcentage de baisse se tient entre -4,1 % (plus de 7 000 chômeurs de moins), dans le Nord, et -5,8 % dans le Pas-de-Calais. Entre ces deux chiffres se trouvent l'Aisne (-4,2 %), l'Oise (-5,1 %) et la Somme (-5,4 %).
Forte augmentation dans l'Oise
Les différences sont plus disparates entre les cinq départements sur l'évolution 2019-2020. Le chômage (catégorie A) a augmenté de 2,5 % en Hauts-de-France par rapport à 2019, soit 8820 chômeurs qu'en décembre 2019 . Si le Pas-de-Calais s'en tire bien avec une très légère diminution (-0,2 %), les autres départements ont tous vu le nombre de leurs demandeurs d'emplois augmenter : +1,9 % dans le Nord, mais c'est surtout en Picardie que ce chiffre a gonflé.
L'Oise a vu son nombre de chômeurs de catégorie A augmenter de 7,6 % entre les quatrièmes trimestres 2019 et 2020 : il y a 3 080 demandeurs d'emploi en plus qu'à la même période l'an passé. La Dares a dénombré près de 1 500 chômeurs supplémentaires (+4,4 %) dans l'Aisne et 1 270 demandeurs d'emploi en plus (+4,1 %) dans la Somme.
En France, le chômage a augmenté de 7,5 % sur l'année 2020 malgré une baisse de 2,7 % sur le dernier trimestre. Des augmentations notamment liées aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus, survenue en France en mars 2020.