Les cités minières de Loos en Gohelle dans le Pas-de-Calais. En août 1917, elles ont été le théâtre de combats acharnés entre les Canadiens et les Allemands. Ici, dans les faubourgs de Lens, les maisons des mineurs qu’on appelle les corons ne sont plus que des ruines mais les soldats allemands en ont fait des abris fortifiés. Dans la ville évacuée auront lieu de véritables batailles de rue, les premières de la Grande Guerre.
15 août 1917, les troupes canadiennes se lancent à l’assaut de la cote 70 sur les hauteurs de Lens. Depuis le début de la guerre, les Allemands tiennent cette ville du bassin minier. L’attaque est un succès mais Lens ne tombe pas, les Canadiens sont stoppés dans les faubourgs de la ville. L’ennemi a pris un avantage, il a transformé les corons en véritables casemates.
Les murs de caves ont été percées pour relier chaque maison entre elles. Les soldats et notamment les tireurs isolés disposent ainsi que des galeries souterraines qui leur permettent de se déplacer en silence, à l’abri d’une rue à l’autre pour piéger l’adversaire. Un caporal canadien sortira victorieux, d’une violente mêlée avec 3 soldats allemands dans une cave obscure.
Lens restera sous la botte allemande jusqu’à leur repli en octobre 1918. Mais la cote 70 est conquise par les Canadiens qui ont fait preuve de courage dans cet asaut, à la fois, guerre des tranchées et combats de rue. Pour leur bravoure, 6 d’entre aux recevront la Victoria Cross, la plus haute distinction militaire de l’armée britannique.
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