8 mois de prison avec sursis requis contre Cichero

Le défenseur vénézuélien de Lens (L2), Gabriel Cichero, comparaissait ce vendredi au tribunal de Bastia.

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Huit mois d'emprisonnement avec sursis ont été requis vendredi devant le tribunal correctionnel de Bastia à l'encontre du défenseur vénézuélien de Lens (L2), Gabriel Cichero, qui comparaissait pour son agression d'un dirigeant du club bastiais le 15 octobre. Le ministère public a requis aussi 10.000 euros d'amende et dix mois d'interdiction de jouer et d'accès à un stade.


8 mois de prison avec sursis requis contre Cichero par France3Nord-Pas-de-Calais

Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 13 janvier. Le joueur, mis en examen pour violences aggravées, était présent au tribunal, assisté d'un interprète, et a présenté ses excuses en début d'audience. La justice reproche à Cichero d'avoir porté un violent coup de pied au visage d'un dirigeant du Sporting Club de Bastia, Alain Seghi, occasionnant une triple facture au niveau de la face et un déplacement de la mâchoire, dans le couloir conduisant au vestiaire après le match Bastia-Lens comptant pour la 11e journée de Ligue 2.

L'agression avait été filmée par une caméra de vidéosurveillance dont les images ont déjà conduit la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), le 25 novembre, à suspendre le joueur pour dix mois dont cinq ferme. Des violences avaient éclaté à la fin du match à Furiani, alors que Bastia venait d'égaliser (2-2, 87e). Le Lensois Samba Sow, sur une action anodine, avait violemment taclé le Bastiais Sadio Diallo, provoquant une bousculade entre joueurs et encadrements des deux équipes. Après trois cartons rouges adressés par l'arbitre aux Lensois Cichero et Samba Sow et au Bastiais Gilles Cioni, la bagarre s'était poursuivie dans le tunnel. Le club de Bastia avait, pour sa part, été suspendu de terrain par la commission de discipline de la LFP pour deux matches, dont un avec sursis, "en raison notamment du comportement violent des stadiers et du climat de violence et d'insécurité sur le terrain et dans les couloirs menant aux vestiaires" lors de cette rencontre.

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