4 hommes sont entendus en qualité de témoins par les enquêteurs. Tous sont des proches de l'agresseur présumé.
Quatre hommes sont entendus depuis jeudi matin en qualité de témoins par les enquêteurs
en charge de l'affaire Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, a-t-on appris auprès du parquet d'Amiens.
Les quatre hommes font partie de l'entourage de l'agresseur présumé de la jeune femme, décédé quelques mois après les faits dans un accident de voiture et dont l'ADN avait été retrouvé sur le lieu du crime.
Deux des hommes résident à Fieulaine (Aisne) et deux autres dans les Bouches-du-Rhône. Des perquisitions ont été menées à leurs domiciles respectifs.
Leurs auditions, qui ne font pas suite à la découverte de nouveaux éléments et s'inscrivent "dans le cadre normal de l'enquête", se poursuivaient toujours jeudi en milieu de journée, a indiqué le parquet d'Amiens.
Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ de la commune de Tertry (Somme). Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.
Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN. Mais malgré plusieurs milliers d'expertises ADN, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect.
Mais en janvier, l'agresseur présumé de la jeune femme a pu être identifié grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France, par recoupement d'ADN.
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