L'agresseur qui a tué une personne dans la mosquée d'Arras n'était pas allé à son rendez-vous médical le jour du drame.
L'agresseur qui a tué une personne dans la mosquée d'Arras et en a blessé une autre gravement n'était pas allé à son rendez-vous avec son psychiatre le jour du drame.
Le médecin avait alors tenté de le joindre, il avait aussi appelé sa mère mais sans succès. Quelques heures après, le drame se produisait.
L'homme était suivi dans l'unité psychiatrique de l'hôpital de la ville. Après une nouvelle période d'hospitalisation sous contrainte, il l'avait quitté le 29 février dernier, bénéficiant d'une sortie en milieu ouvert avec un suivi obligatoire en soin ambulatoire.
L'affaire pose une nouvelle fois la question de la prise en charge des patients en psychiatrie.