Les "vocations" pour être maire de petites communes se font plus rares. "Le +" se penche sur le statut des élus.
Quel statut pour les élus ? Ce sera la question débattue ce soir à 19h15 sur le plateau du "+" du 19/20 de France 3 Nord Pas-de-Calais. Nous recevrons Maurice Boissart le maire de Cousolre. L’élu sort un livre Tout ça pour une gifle, où il raconte son histoire et les différents soutiens qu’il a obtenu.
En 2010, il avait giflé un adolescent de 16 ans. Ce dernier l’avait insulté après avoir été réprimandé pour avoir escaladé un grillage d’un terrain communal. En première instance, l’élu a été condamné à 1000 euros d’amendes avec sursis et 250 euros de dommages et intérêts pour des faits de violence par personne dépositaire de l’autorité publique.
Finalement, mercredi 10 octobre, le maire de la petite commune de Cousolre, a été relaxé par la Cour d’appel de Douai.
Cette affaire avait revêtu une tournure symbolique et relancé un débat autour de la responsabilité des maires. Car au-delà de cet épisode, les élus sont de plus en plus poursuivis en justice suite à des accidents, comme en, atteste ces quelques exemples régionaux :
* A Raismes en 1995 une petite fille est happée dans le trou d'évacuation d'une piscine en plein air, elle se noie, le maire est condamné.
* A Bonvillers en 1998 une fillette est fauchée par un voiture alors qu'elle défile avec la fanfare le maire est condamné.
* A Cayeux en le 9 juin 1997 une famille est surprise par la marée remontante, une fillette disparait, non lieu pour le maire.
* A Foumies en 2003, un jeune avec 1.96 gr d'alcool dans le sang plonge de nuit dans un bassin aux étangs des moines, il heurte un parapet et reste paralysé, le maire est condamné.
* A Roubaix en 2004, un enfant est écrasé par une grille, mise en examen de l’élu.