C. Vanneste à la convention du Bloc identitaire

L'ex-député UMP nordiste assiste ce week-end à la convention d'extrême-droite à Orange.

            

Ne faisant plus partie de l'UMP, Christian Vanneste se dit aujourd'hui complètement libre. C'est ainsi qu'il explique sa présence à la Convention du Bloc identitaire.

L'ex-député nordiste n'avait pas été investi par l'UMP à cause de ses propos sur la déportations des homosexuels pendant la deuxième guerre mondiale. C'est Gérald Darmanin, qui avait été investi par l'UMP et élu.

Aujourd'hui, Christian Vanneste est président du Rassemblement pour la France. Et c'est à ce titre qu'il assiste à la Convention du Bloc identitaire ce week-end des 3 et 4 novembre à Orange. 

Etiquettée à l'extrême-droite, le Bloc identitaire, s'est illustré il y a quelques jours (le 20 octobre) par sa branche jeunesse - Génération identitaire - en occupant le chantier de construction d'une mosquée à Poitiers. Quatre personnes avaient été mises en examen.  

 

Christian Vanneste: "pas d'adhésion ni de soutien"

Pourquoi allez-vous à la convention du Bloc identitaire ?
"Deux points : un, c'est le signe de ma liberté, je ne suis plus élu de la République. Je n'ai plus de compte à rendre à l'UMP qui est un parti qui devient sans valeur et sans identité. Deux, je pense que justement les questions d'identité sont un problème de fond. Le gouvernement précédent avait reculé sur ces questions, mais elles n'en demeurent pas moins un vrai sujet."

Faut-il aller plus loin et dire que vous adhérer aux idées du Bloc identitaire ?
"Non, ma présence ne doit pas être interprétée comme une adhésion, ni même un soutien. Cela dit j'ai toujours été Gaulliste de droite, patriote et conservateur. J'ai jamais été effarouché devant la droite nationale à condition qu'elle respecte les règles de la République. Il y a un ou deux ans, j'avais proposé une ouverture à droite de la majorité."

Cautionnez-vous l'occupation du chantier d'une mosquée à Poitiers par une branche du Bloc identitaire (1) ?
"Je ne l'aurais pas fait. J'ai toujours eu de bons rapports avec les Musulmans de ma circonscription. J'étais présents aux deux Aïd. Maintenant cette occupation n'était pas une manifestation violente. Elle était symbolique. Si un mouvement ne fait plus d'actions symboliques, il n'existe plus. C'est moins grave que de taguer ou de démolir, ce qu'ils n'ont pas fait.

(1) Le 20 octobre quatre personnes avaient été mises en examen à l'issue de cette occupation.

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