Le consortium Louis-Dreyfus/DFDS a affirmé aujourd'hui réfléchir à la reprise de deux navires SeaFrance.
Le consortium Louis-Dreyfus/DFDS, qui va affréter un second navire vendredi sur la liaison Calais-Douvres, auparavant exploitée par la compagnie de ferries SeaFrance, a déclaré mercredi réfléchir à la reprise de deux navires de la société liquidée en janvier.
"Nous n'avons pas encore pris de décision, on va en discuter très rapidement avec
nos partenaires (...) la semaine prochaine", a déclaré Gildas Maire, président de LD Lines, filiale de Louis Dreyfus Armateurs (LDA), lors d'un point de presse à Calais.
Les repreneurs potentiels de trois navires de l'ex-compagnie de ferries placée en liquidation judiciaire le 9 janvier ont jusqu'au 4 mai pour déposer une offre d'achat auprès du tribunal de commerce de Paris.
"Si jamais nous devions faire une offre, nous n'envisageons pas à nouveau de mettre la région en surcapacité de navires (...) et nous pourrions acheter des bateaux pour les opérer sur des lignes du réseau DFDS", a ajouté le président de LD Lines.
LD Lines et l'armateur danois DFDS avaient relancé le 17 février les rotations entre Calais et Douvres, interrompues fin novembre du fait des difficultés de SeaFrance, grâce au Norman Spirit.
Les deux partenaires vont renforcer cette liaison vendredi avec le Deal-Seaways (ex-Barfleur), un navire loué à la compagnie Brittany Ferries pour six mois, qui peut transporter 1.212 passagers et 550 véhicules.
Selon Gildas Maire, LD Lines a embauché 301 personnes depuis la relance de la liaison Calais-Douvres, dont "près des deux tiers d'anciens SeaFrance". "Lorsqu'on s'est engagé vis-à-vis du gouvernement et de la région, on s'est engagé à affréter deux navires sous pavillon français et à créer 300 nouveaux postes. On a respecté nos engagements et on a fait le maximum de ce que la loi nous permettait de faire", a déclaré le président de LD Lines.
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