Damien Meslot, secrétaire national de l'UMP a dénoncé mercredi "les troublantes affaires politico-sexuelles du PS.
Damien Meslot, député et secrétaire national de l'UMP a dénoncé mercredi "les troublantes affaires politico-sexuelles du parti socialiste et les liaisons dangereuses entretenues par DSK et des responsables de la campagne de François Hollande", en citant Pierre Moscovici.
Pour M. Meslot, le fait que Dominique Strauss-Kahn ait été entendu par les gendarmes
qui enquêtent sur une affaire de proxénétisme dite du "Carlton de Lille", "éclabousse directement l'ensemble du parti socialiste".
"François Hollande peut-il conserver comme directeur de campagne, Pierre Moscovici qui se présentait comme un proche de DSK et dont le nom apparaît dans l'enquête qui touche DSK?", a écrit le député dans un communiqué.
"Pierre Moscovici serait bien inspiré au nom d'une certaine morale politique d'abandonner ses fonctions", a ajouté le secrétaire national de l'UMP.
M. Moscovici a répondu mercredi indirectement à M. Meslot, en répliquant au député UMP du Nord Sébastien Huyghe qui avait accusé le candidat PS à la présidentielle, François Hollande, d'avoir "couvert par son silence" des "affaires de fric et de sexe" comme DSK, Guérini et le financement de la fédération PS du Pas-de-Calais.
"Dominique Strauss-Kahn est un ami", a noté sur BFMTV M. Moscovici.
"On peut être l'ami de quelqu'un sans être au forcément au courant de tout".
François Hollande a, quant à lui, vu jeudi de "l'amalgame" et de "la dénonciation" dans la volonté qui s'est exprimée à l'UMP d'établir un lien entre l'affaire DSK et le député de Montbéliard, également directeur de campagne du candidat socialiste à la présidentielle.
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