L'annonce d'une possible libération de Florence Cassez suscite de nombreuses réactions.
Le juge de la Cour suprême Arturo Zaldivar, chargé du rapport sur le recours déposé il y a un an par Florence Cassez, a recommandé mercredi la libération "immédiate et absolue" de la Française, en raison de multiples irrégularités dans la procédure ayant conduit à sa condamnation.
Nicolas Sarkozy : "La première bonne nouvelle..."
Nicolas Sarkozy a salué jeudi sur RMC la "première bonne nouvelle depuis cinq ans
et demi" au sujet de la Française Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison au Mexique, dont le juge rapporteur de la Cour suprême a proposé la libération.
"Florence Cassez est une jeune femme qui, il y a bientôt six ans, est tombée amoureuse de quelqu'un, ce n'était pas la bonne personne", a expliqué M. Sarkozy au micro de Jean-Jacques Bourdin. "Depuis elle vit un enfer dans une prison".
"J'ai confiance dans la justice mexicaine, nous nous battons pour faire valoir ses droits, c'est une première étape", a-t-il enchaîné.
"Ce matin, je pense à ses parents, admirables de dignité, et à Florence Cassez que j'ai eue il y a une semaine au téléphone, il faut qu'elle tienne le coup", a-t-il poursuivi.
"Je n'en dirai pas plus pour ne pas influer sur le processus de la justice mexicaine", a dit M. Sarkozy. "C'est vraiment la première bonne nouvelle depuis cinq années et demi".
Marine Le Pen : "Un heureux hasard"
Marine Le Pen, candidate du Front national, a ironisé jeudi sur France 2 sur "l'heureux
hasard" que constitue la possible libération "à quelques jours des élections" de
la Française Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison au Mexique.
"A quelques jours de l'élection, c'est un heureux hasard, dirons-nous...", a estimé
la présidente du FN aux "Quatre vérités" sur France 2.
Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy : "Nous avons bon espoir..."
Henri Guaino, dit avoir bon espoir que Florence Cassez soit libérée, le 21 mars prochain au Mexique. Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a déclaré ce matin sur i-Télé que le conflit diplomatique entre Paris et Mexico survenu début 2011 s'est apaisé et que la politique n'entravera pas la décision de justice.
Max Alberto Diener, sous-secrétaire d'Etat mexicain aux Affaires juridiques : "Le Mexique ne s'opposera pas à sa libération..."
Le Mexique ne s'opposera pas à l'ordre constitutionnel dans l'affaire Florence Cassez a déclaré mardi soir un ministre après la publication mercredi du projet d'un juge de la Cour suprême préconisant la libération de la Française condamnée à 60 ans de prison pour enlèvement.
"L'ordre mexicain ne peut s'opposer à l'ordre constitutionnel, ne peut s'opposer aux lois", a déclaré à CNN Max Alberto Diener, sous-secrétaire d'Etat mexicain aux Affaires juridiques et aux Droits de l'Homme, dépendant du ministère de l'Intérieur.
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