La ville de Château-Thierry veut lancer un référendum sur l'avenir de son hôpital menacé de démantèlement par l'ARS.
Les élus de Château-Thierry ont décidé de consulter les habitants du sud de l'Aisne par référendum, sur les futures délocalisations des services de soins de néonatalogie et de cardiologie, vers Soissons ou Laon.
Le député-maire Jacques Krabal et la présidente de la communauté de communes de la région de Château-Thierry, Michèle Fuselier dénoncent ce projet de l'Agence régionale de sante (ARS). Pour le député-maire,
"Château-Thierry mérite d'avoir son hôpital, avec tous ses services. Supprimer la chirurgie dans le service de néonatalogie que nous venons d'inaugurer il y a peu, signifie un déclassement de cet unité de soins en catégorie 1."
(Les établissements de niveau 1 accueillent les futures mamans dont la grossesse et, a priori, le déroulement de l'accouchement ne présente aucun risque.)
"De même ne plus avoir de soins intensifs en cardiologie c'est prendre le risque de mettre en danger la vie d'une personne cardiaque lors d'un transfert en ambulance vers les autres villes de l'Aisn. Nous voulons avoir l'avis de la population par référendum. La question qui leur sera posée est simple où veulent-ils être soigner à Laon, Soissons, Reims ou bien dans leur ville, Château-Thierry?"
Le premier magistrat de la ville refuse l'option d'un désert médical pour le sud de l'Aisne.
"Pour l'heure l'Agence régionale de la santé reste hermétique face à nos inquiétudes".
Les élus ont adressé des courriers au Président de le République et au ministre de la santé. Ils ont également refusé de signer la convention hospitalière de terriroire de l'ARS.
Un conseil municipal extraordinaire se tiendra le 30 octobre conjointement avec la communauté de communes.
En attendant le syndat FO appel à manifester le vendredi 26 octobre 2012 dès 10h00 contre le démantelement du centre hospitalier.