Corbehem : un militaire avoue avoir tué sa femme

Publié le Mis à jour le
Écrit par Frédérique BEAL (avec AFP)

Marceline Monnier a disparu depuis samedi. Son mari a avoué l'avoir tuée. La police recherche son corps.

Marceline Monnier a disparu depuis samedi. Cette mère de famille de 46 ans (2 enfants de 8 et 11 ans) est activement recherchée par la police. Son mari a été entendu par les enquêteurs. Il pourrait être responsable de sa disparition.

Disparition inquiétante

Les enquêteurs considèrent la disparition de cette femme comme inquiétante. Les policiers ont entendu son mari. Il leur a confié s'être disputé avec son épouse samedi et ne plus avoir de nouvelles. En traçant les appels passés avec les portables, les enquêteurs ont orienté leurs recherches sur les bords de la Scarpe. Ce matin, des plongeurs ont fouillé le cours d'eau vers Corbehem.

 

 

Le reportage d'Alice Rougerie et Jean-Pascal Crinon

Des recherches dans la Somme

Puis après avoir entendu de nouveau le mari, les recherches se sont poursuivies dans la Somme, vers Epehy. Le mari aurait avoué en fin de matinée avoir tué sa femme. Et aurait dit l'avoir semi-enterrée, mais sans se souvenir de l'endroit. La description qu'il a donnée aux enquêteurs est très vague.

En instance de divorce

Le couple était en instance de divorce. Elle, assistante maternelle, travaillait à domicile. Lui, militaire de 38 ans, en poste à la caserne de Douai. Le couple était sans histoire. Ce samedi, le couple a déposé les enfants chez les grands-parents. Etait-ce avant, pendant ou après la dispute? Les enquêteurs ont retrouvé du sang dans la maison et la voiture du couple.

Reprise des recherches

Ce soir, les recherches n'ont rien donné. Les enquêteurs les reprendront demain.

Un hélicoptère, des plongeurs et des équipes à pied de la gendarmerie d'Arras ont été mobilisés, secondés par les militaires du groupement de gendarmerie de la Somme. Les recherches se sont portées sur les zone de Roye, Epehy et Bouchoir, dans la Somme. Deux rivières, la Scarpe et la Sensée, ont été sondées. Le parquet de Béthune, pôle criminel de l'instruction, a été saisi de l'enquête au détriment du parquet d'Arras.

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