La candidate d'EELV à la présidentielle, a affirmé samedi, "partir en reconquête" malgré une "difficile campagne". "
Eva Joly, la candidate d'EELV à la présidentielle, a affirmé samedi, en présentant son projet présidentiel à Roubaix, que sur le chômage, le pouvoir d'achat et la santé, "l'écologie est la solution", affirmant "partir en reconquête" malgré une "difficile campagne".
"L'écologie qu'on le veuille ou non est aujourd'hui la solution", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse salle Watremez, à Roubaix, où elle doit tenir un meeting dans l'après-midi, reprenant ainsi l'intitulé de son programme: "L'écologie, la solution". Sur "le chômage, la solution c'est l'écologie" avec "un million d'emplois dans la transition écologique d'ici 2020".
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"Le pouvoir d'achat, la solution c'est l'écologie" avec un "moratoire de trois ans sur les hausses de loyers et un plan de construction de 500.000 logements dont 160.000 sociaux".
"La santé, la solution c'est l'écologie" avec "l'alimentation 100% bio dans les cantines scolaires en 5 ans" ou "la suppression progressive des pesticides dans l'agriculture", a-t-elle détaillé.
Eva Joly relance sa campagne à Roubaix par France3Nord-Pas-de-Calais
"A la reconquête de la place de l'écologie" Eva Joly
Elle a par ailleurs indiqué qu'elle souhaitait faire "supprimer dans l'article 1 de la Constitution la référence à la race" car "il n'y a qu'une race humaine (...), n'en déplaise à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy!" Sur la fin du nucléaire militaire qu'elle prône, elle a déclaré : "on discute partout de la dénucléarisation, même Obama en parle, ce n'est qu'en France que c'est tabou!" L'ex-juge a aussi revendiqué une "plus-value Joly" dans l'exigence d'une "République exemplaire". Côté financement, elle a parlé de "47 milliards de recettes nouvelles" par la fiscalité : "récupérer toutes les fiscalités anti-écologiques comme l'exonération de TVA sur les pesticides", "supprimer la niche fiscale des restaurateurs", faire un "impôt plancher pour les multinationales", une "fiscalité sur la fortune et les héritages tel qu'elle était en 2000" ou encore "frapper de l'impôt sur le revenu les gains du capital". Reconnaissant une "difficile campagne", la candidate a déclaré : "nous sommes partis à la reconquête de la place de l'écologie dans le débat public, c'est ma responsabilité de porter ce débat jusqu'au 22 avril", date du premier tour.