Friville (80): nouveau centre contre la méningite

Pour tenter d'enrayer l'infection, un centre de vaccination s'est ouvert à Friville-Escarbotin.

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Méningite: vaccination en Picardie Maritime

Une campagne de vaccination contre la méningite débute dans 4 cantons de Picardie Maritime et dans 3 cantons voisins de Seine-Maritime.

Après la mort d'une adolescente en février dernier, les cantons de Ault, Gamaches, Friville-Escarbotin et Saint-Valery-sur-Somme avec l'ARS ont ouvert un centre de vaccination contre la méningite pour immuser les personnes à risque, notamment les enfants.

La souche particulièrement virulente dans cette partie de la Picardie est la méningite de type B14. La vaccination est certes une protection indispensable contre la bactérie mais il n'en reste pas moins utile d'être vigilent en cas de symptômes s'apparentant à la méningite, même si le patient a été vacciné: maux de tête, raideur de la nuque notamment et apparition de tâches sur le corps lorsqu'il s'agit de la forme la plus violente de méningite. Dans ce dernier cas, il faut prévénir au plus vite les secours car la survie du sujet n'est que de quelques heures s'il n'est pas pris immédiatement en charge par une équipe médicale.

Vaccination volontaire en mars

Le 20 mars dernier, une campagne de vaccination avait été organisée pour les cantons de Ault, Gamaches, Friville-Escarbotin et Saint-Valery-sur-Somme. Cette vaccination, volontaire et à l'adresse des enfants et des adolescents, s'était faite au Centre de vaccination d'Abbeville et sur accord des parents, dans les établissements scolaires des communes concernées.

Cette campagne intervenait suite à un changement de protocole de vaccination: il faut désormais 4 injections au lieu de 3 antérieurement.

3 cantons voisins de Seine-Maritime étaient également concernés.

Un cas très rare

Le 25 février dernier, Mathilde, une lycéenne de 15 ans est décédée à Amiens d'une infection invasive à méningocoques. Elle avait pourtant été vaccinée, a indiqué vendredi l'Agence régionale de santé de Haute-Normandie qui précise qu'un tel cas de figure était "un événement très rare".

Cette jeune fille originaire de la région de Blangy-sur-Bresle (76) et scolarisée à Eu (76)était décédée à Amiens d'un pulpura fulminans, la forme la plus grave de ces infections invasives à méningocoques.

Les analyses biologiques avaient permis de déterminer quel était le germe en cause, un germe contre lequel une campagne de vaccination avait été lancée en 2006 dans la région de Dieppe où se situe Blangy-sur-Bresle:  il s'agit d'une méningite foudroyante de type B14, une souche particulièrement virulente en activité sur le littoral depuis 2003

Une surendémie en Seine-Maritime

L'ARS avait décidé de proposer la vaccination à l'entourage proche de la jeune fille et d'avancer les dates de vaccination dans son collège. Elle continue par ailleurs d'encourager la population à se faire vacciner en soulignant que la campagne en cours, élargie à une partie de la Somme en 2009, avait permis "de diminuer fortement l'incidence des infections nvasives à méningocoques dans les zones concernées".

En 2011, au total 22 cas dont deux mortels, contre 49 dont cinq mortels en 2008, ont été recensés en Seine-Maritime où une surendémie, centrée sur la région de Dieppe, était apparue en 2003 pour des raisons encore inexpliquées. Pour une meilleure protection, il a été décidé fin 2011 de modifier le protocole qui comporte dorénavant quatre injections au lieu de trois, comme reçues par le jeune fille décédée.

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