"La cour infirme le jugement" rendu en première instance "et relaxe" Maurice Boisart
La cour d'appel de Douai a relaxé mercredi le maire de Cousolre (Nord), Maurice Boisart, qui avait été condamné en correctionnelle à une amende, avec sursis pour avoir giflé un adolescent rebelle de sa commune en 2010.
"La cour infirme le jugement" rendu en première instance "et relaxe" M. Boisart, a déclaré le président, Alain Blanc. L'avocat général avait requis une dispense de peine lors du procès en appel, le 6 septembre, écartant tout risque de récidive du maire de cette commune de 2.500 âmes à la frontière belge.
Maurice Boisart, 63 ans, avait giflé un adolescent de 16 ans, le 24 août 2010. Ce dernier l'avait insulté après avoir été réprimandé pour avoir escaladé un grillage afin de récupérer un ballon tombé dans un terrain communal.
L'élu, qui contestait sa peine en appel, avait été condamné en première instance à 1.000 euros d'amende avec sursis et à 250 euros de dommages et intérêts pour des faits de violence par personne dépositaire de l'autorité publique, le 17 février par le tribunal d'Avesnes-sur-Helpe (Nord).
Sa réaction avait été jugée disproportionnée. Cette affaire avait revêtu une tournure symbolique autour de la responsabilité des maires.
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