Le futur probable nouveau premier secrétaire du PS a été condamné à Lille en 1998 pour un emploi fictif.
Harlem Désir, proposé par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, pour diriger le PS, s'est déclaré mercredi "fier et honoré", souhaitant voir un Parti socialiste "engagé, utile et innovant".
Autant dire, que sauf énorme surprise, il sera bientôt premier secrétaire du Parti Socialiste en remplacement de Martine Aubry. Cette "désignation" a été jugée peu démocratique par de nombreux observateurs hors et à l'intérieur du parti. Elle a aussi fait l'objet de critiques de la part de l'UMP sur un point plus précis concernant le passé d'Harlem Désir.
L'actuel numéro deux du PS a été condamné en 1998, par le tribunal de Lille à à dix-huit mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende (4.573 euros). Il a bénéficié d'un emploi fictif de 1986 à 1987 dans une association lilloise, comme le rappelle ce reportage de Jean-Louis Manand et Jean-Marc Vasco.
Le député du Nord, Gérald Darmanin, a estimé qu'«après le congrès de Reims, où de graves soupçons de fraudes sont venus ternir sa légitimité de première secrétaire, Martine Aubry vient, dans la pure tradition des républiques socialistes, de désigner Harlem Désir, condamné par la justice en 1998, comme son successeur».
Son collègue Lionel Lucca, du collectif Droite populaire a tweeté le message suivant :
Le Front national, a également réagi : «Ses condamnations pour emplois fictifs rappellent la haute morale républicaine de SOS Racisme, association vivant de subventions publiques et pourtant souvent mise en cause pour sa gestion», a déclaré la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen.
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