La piste accidentelle semble privilégiée dans l'enquête sur l'incendie mortelle d'une tour à Roubaix lundi.
L'enquête sur le spectaculaire incendie d'une tour de logements sociaux de 18 étages lors duquel une dame âgée est morte, lundi à Roubaix (Nord), se dirigeait vers une piste accidentelle.
Des enquêteurs spécialisés effectuaient sur place des constatations mardi, afin de déterminer précisément l'origine du feu et confirmer ou infirmer cette hypothèse, selon la même source. Dix blessés avaient été transportés vers les hôpitaux alentour, selon les pompiers. Deux d'entre eux en sont sortis, a-t-on indiqué de source policière. L'incendie s'était déclaré lundi vers 14H45 au premier étage de la tour Mermoz avant de se propager, selon la même source.
Deux cents cinquante personnes avaient dû être évacuées, selon les pompiers. La tour, qui comporte une centaine d'appartements, est inhabitable probablement pour plusieurs mois, selon la mairie de Roubaix et le bailleur social Lille Métropole Habitat (LMH). La mairie a indiqué dans un communiqué que 19 familles avaient dû être relogées après l'incendie, les autres ayant pu l'être chez des proches.
Le maire Pierre Dubois (PS) a précisé que les sinistrés seraient "autorisés à retourner brièvement dans leur logement", mardi après-midi, pour y récupérer certains effets personnels. Le bailleur social propose aux victimes des logements vacants ou meublés à Roubaix ou aux alentours et une quinzaine de contrats de locations ont été signés mardi en milieu de journée, selon LMH. De son côté, le Secours populaire français a lancé un appel aux dons pour aider les sinistrés.
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