Le secrétaire général de l'UMP a organisé une réunion avec diffusion du meeting de Nicolas Sarkozy à Toulouse
Marc-Philippe Daubresse, patron de l'UMP du Nord et secrétaire général adjoint de l'UMP est présent, ainsi que Bernard Gérard, député-maire de Marcq-en-Baroeul.
Sarah Nuyten et Frédérik Giltay
Il s'agissait, pour les dirigeants de l'actuelle majorité, de galvaniser les troupes et de "lancer un appel à la mobilisation générale" pour le rassemblement géant prévu le 1er mai, place du Trocadéro, à Paris.
Avant l'unique duel télévisé qui les opposera mercredi soir, devant quelque 20 millions de téléspectateurs, les deux finalistes ont mobilisé leurs troupes ce dimanche. Pour Nicolas Sarkozy c'est Toulouse, au Parc des expositions, à partir de 15h00.
L'intervention du chef de l'Etat a été retransmise sur écrans géants au cours de sept rassemblements régionaux tenus sous l'égide de personnalités de la majorité. François Fillon était ainsi à Woippy en Moselle, Alain Juppé à Lyon et Jean-François Copé à Marcq-en-Baroeul, près de Lille.
Sarah Nuyten, Frédérik Giltay
Le discours de Jean-François Copé
Jean-François Copé a dénoncé dimanche le "délire" autour des "pseudo-affaires" mettant en cause le président-candidat Nicolas Sarkozy, reprochant aux médias de ne pas s'intéresser au parti socialiste, en prélude d'un meeting organisé à Marcq-en-Baroeul.
"Nous allons gagner pour une raison simple : lorsque l'on voit (le) délire sur des pseudo-affaires qui n'en sont pas, on mesure à quel point la petite coalition parisienne s'est organisée pour absolument raconter n'importe quoi aux Français et discréditer notre candidat", a déclaré le secrétaire général de l'UMP aux journalistes, avant le début d'un des sept meetings organisés dimanche par l'UMP. Il a estimé que ceci était révélateur "d'une petite fragilité dans le camp d'en face".
M. Copé s'est montré exaspéré par les médias "qui reprennent sans regarder Mediapart" et prennent "pour argent comptant une opération menée non par un confrère mais un site dont chacun connaît la sensibilité extrémiste, totalement dédié à la destruction par tous les moyens, y compris les plus agressifs, du président de la République, pour s'apercevoir qu'en réalité il n'y a rien derrière".
Le site d'information Mediapart a publié samedi un document attribué à Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, aujourd'hui en exil, qui affirme que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.